Comment fructifier son patrimoine : chirurgien-dentiste


Structurer ses revenus professionnels intelligemment


Pourquoi c’est essentiel ?

Un dentiste libéral gère à la fois son cabinet et ses revenus. L’erreur courante est de tout déclarer en BNC (bénéfices non commerciaux), alors qu’une structure sociétaire (SELARL, SELAS) permet souvent d’optimiser la fiscalité.

Une mauvaise structuration entraîne une pression fiscale très forte, des difficultés de transmission patrimoniale et une confusion entre revenus personnels et professionnels. Mieux structurer, c’est aussi préparer l’avenir, mieux valoriser son cabinet, et faciliter les éventuelles entrées de nouveaux associés.


Comment faire concrètement ?

  • Comparer les régimes : BNC (simplicité administrative) vs SEL (souplesse sur la rémunération, dividendes, fiscalité)
  • Se faire accompagner par un expert-comptable et un CGP indépendant pour optimiser la structure selon vos objectifs
  • Séparer les revenus personnels des flux professionnels pour éviter tout mélange dangereux et clarifier sa stratégie d’investissement



Se constituer une trésorerie de sécurité

Pourquoi c’est vital ?

Le cabinet peut subir des aléas : maladie, arrêt temporaire, pannes matérielles, départs de salariés, crises sanitaires (comme le Covid). Sans matelas de sécurité, les charges continuent de tomber alors que les revenus chutent.

Une trésorerie de sécurité permet de faire face à l’imprévu sans déstabiliser votre équilibre personnel et professionnel. Elle est le socle de toute bonne gestion patrimoniale.

Bonnes pratiques :

  • Prévoir 3 à 6 mois de charges fixes sur un compte professionnel de réserve, ou sur un support faiblement risqué (fonds en euros)
  • Mettre en place une prévoyance robuste : couverture dès le 1er jour, indemnités journalières adaptées au train de vie, garanties invalidité
  • Ne pas tout réinvestir dans l’outil de travail sans garde-fou financier (matériel, local, embauche)



Préparer sa retraite (idéalement avant 45 ans)

Pourquoi c’est indispensable ?

Le régime obligatoire CARCDSF est basé sur un mode de calcul qui ne couvre que partiellement le niveau de vie des dentistes. À la retraite, les revenus peuvent être divisés par deux, voire plus.

En commençant à préparer sa retraite dès 40 ans, on bénéficie de la force des intérêts composés et on peut construire un capital de manière progressive, sans effort brutal.

Solutions efficaces :

  • Le PER individuel (Plan d’épargne retraite) permet de déduire les versements de son revenu imposable tout en constituant un capital à terme. On peut le sortir en rente ou en capital.
  • L’assurance-vie est un outil souple qui permet de diversifier ses placements, de transmettre facilement, et de profiter d’une fiscalité attractive après 8 ans.
  • L’immobilier locatif type LMNP (loueur meublé non professionnel) permet de créer des revenus passifs, avec un cadre fiscal avantageux (amortissement, charges déductibles).


Investir intelligemment ses excédents

Quels supports pour diversifier ?

Le cabinet génère souvent des excédents de trésorerie ou de revenus personnels. Il est crucial de les allouer efficacement selon vos objectifs : revenus, valorisation, transmission, protection.

Options à envisager :

  • Assurance-vie haut de gamme : accès à une gamme d’unités de compte de qualité, gestion pilotée ou libre, possibilité de désigner les bénéficiaires facilement
  • SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) : pour générer des revenus locatifs réguliers sans la gestion opérationnelle d’un bien
  • Compte-titres + ETF : pour les dentistes sensibles aux marchés financiers, avec possibilité de créer un portefeuille personnalisé diversifié
  • Immobilier locatif à Toulouse ou en Occitanie : pour bénéficier de la dynamique locale et de réductions fiscales potentielles


Limiter la pression fiscale avec stratégie

Pourquoi anticiper l’impôt ?

Un praticien déclarant plus de 80 000 € de revenus peut atteindre rapidement une tranche marginale d’imposition à 41 %, voire 45 %. L’ISF n’existe plus, mais les revenus et plus-values sont fortement taxés.

Outils disponibles :

  • PER : pour déduire jusqu’à 10 % des revenus imposables avec un plafond fiscal élevé
  • FIP/FCPI : investis dans les PME, ils permettent une réduction directe d’IR (jusqu’à 25 % des sommes placées)
  • Loi Girardin industriel (DOM-TOM) : pour les très hauts revenus, possibilité de réductions fiscales jusqu’à 52 %


Protéger sa famille et son outil de travail

Que se passe-t-il en cas d’accident ?

Un accident de la vie ou une maladie peut avoir des conséquences dramatiques si aucune préparation n’a été faite. Le cabinet peut être gelé, les revenus stoppés, les charges permanentes, et les proches laissés sans ressources.

Mesures essentielles :

  • Prévoyance indépendante : à personnaliser selon les besoins réels, car les contrats de base sont souvent sous-calibrés
  • Assurance emprunteur adaptée : pour les crédits pro et perso
  • Clause bénéficiaire détaillée sur les contrats d’assurance-vie, pour protéger conjoint et enfants
  • Pacte d’associés avec clause de rachat ou d’assurance croisée, si exercice en SEL ou SCP
  • Holding familiale : permet de centraliser les actifs et de préparer la transmission


Préparer la cession ou la transmission du cabinet

Pourquoi anticiper ?

Céder un cabinet demande de la préparation : valorisation, fiscalité, recherche d’un successeur, transmission des patients, conservation du matériel. Plus l’anticipation est grande, meilleure est la valorisation.

Bonnes pratiques :

  • Estimer la valeur du cabinet 5 à 7 ans avant la retraite (multiple du CA, localisation, équipement)
  • Utiliser le régime de l’abattement pour départ à la retraite pour exonérer tout ou partie de la plus-value
  • Mettre en place une holding de reprise pour un achat progressif par un jeune associé ou un enfant
  • Anticiper la fiscalité sur la cession et placer le capital récupéré intelligemment (retraite, transmission, réinvestissement)

En résumé : les dentistes doivent envisager leur stratégie patrimoniale comme un projet à part entière, au même titre que leur cabinet. Un accompagnement sur mesure par un gestionnaire de patrimoine à Toulouse, comme les conseillers de Garonne Patrimoine à Toulouse, permet d’articuler les enjeux fiscaux, familiaux, professionnels et personnels sur le long terme.

garonne patrimoine dirigeant fondateur Nicolas Combes

Nicolas Combes

Fondateur de Garonne Patrimoine

Nicolas a décidé de fonder une entreprise de gestion de patrimoine à Toulouse pour accompagner les particuliers dans la gestion et l’optimisation de leurs investissements.

Son expertise repose sur deux masters, dont celui de l’AUREP, référence nationale en gestion de patrimoine. Fort d’une solide expérience internationale, acquise notamment au sein de cabinets prestigieux comme PricewaterhouseCoopers, Nicolas a également exercé dans la gestion de fortune, où il supervisait plusieurs centaines de millions d’euros d’encours.

Cette expérience lui permet aujourd’hui de proposer un accompagnement sur mesure, alliant rigueur institutionnelle et proximité humaine.

Nicolas et son équipe seront ravis de vous accueillir dans leurs bureaux à Toulouse, avec une magnifique vue sur les Pyrénées.

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