Comment générer 2 000 € de revenus complémentaires par mois ?

Dans un contexte où l’inflation grignote peu à peu le pouvoir d’achat, nombreux sont ceux – particuliers comme dirigeants d’entreprise – qui cherchent à se constituer des revenus complémentaires stables, sans attendre la retraite. Un objectif revient souvent : 2 000 € par mois, net de tracas, pour arrondir les fins de mois ou préparer un passage en douceur vers l’inactivité professionnelle.

Comment générer ces 2 000 € mensuels sans se perdre dans des solutions trop risquées ou complexes ? Deux leviers bien connus des gestionnaires de patrimoine à Toulouse permettent d’y parvenir :

I. SCPI : investir 400 000 € pour générer des loyers réguliers

Une mécanique claire et robuste

Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) permettent d’investir indirectement dans de l’immobilier d’entreprise (bureaux, commerces, logistique, santé…). On parle souvent de « pierre papier » : l’investisseur achète des parts et perçoit, en retour, une quote-part des loyers générés.

Concrètement :

  • Vous placez un capital dans une ou plusieurs SCPI,
  • Celles-ci achètent des immeubles, les mettent en location,
  • Et vous redistribuent une partie des loyers, proportionnellement à votre investissement.

Les SCPI séduisent pour leur rendement attractif, leur accessibilité, et la diversification qu’elles offrent.

Le calcul : 400 000 € à 6 %, ça donne quoi ?

Certaines SCPI, comme Remake Live ou Iroko Zen, visent des rendements annuels autour de 6 % brut. Il s’agit d’un objectif de rendement à terme, non garanti.

400 000 € x 6 % = 24 000 € par an, soit 2 000 € par mois.

Les revenus peuvent être versés mensuellement (c’est le cas d’Iroko) ou trimestriellement. Et contrairement à un bien locatif classique, vous n’avez aucune gestion à faire.

II. Rachats partiels programmés : une rente via l’assurance-vie

Comment ça fonctionne ?

Autre solution pour générer 2 000 € par mois : placer un capital (par exemple, 400 000 €) dans un contrat d’assurance-vie multisupport, puis mettre en place des rachats partiels programmés.

Chaque mois, le contrat vous reverse un montant fixe (2 000 € ici). Une partie correspond aux plus-values, une autre au capital initial. Et seule la fraction des gains est imposable.

La fiscalité des rachats : avant et après 8 ans

Durée du contratImpôt sur plus-valuesPrélèvements sociaux (17,2 %)Abattement annuel
Avant 8 ans12,8 % (PFU) ou barème IROuiAucun
Après 8 ans7,5 % sur la part taxable (PFU)Oui4 600 € (célibataire) / 9 200 € (couple)

Quelques précisions utiles :

  • Seule la part des plus-values dans chaque rachat est imposée.
  • L’abattement après 8 ans est très favorable, surtout pour un couple marié.
  • Fonds euros = capital garanti, rendement faible.
  • Unités de compte = rendement plus élevé mais volatilité possible.

Exemple chiffré

Imaginons un contrat de 400 000 € valorisé à 450 000 € :

  • Retraits mensuels : 2 000 € → 24 000 € / an
  • Part de plus-values estimée à 12,5 %
  • Sur 24 000 €, 3 000 € d’intérêts → 900 € de fiscalité (avant 8 ans)
  • Après 8 ans : Il n’y a plus d’impôt sur le rachat, grâce aux abattements annuels. Cependant, il y’a toujours les prélèvements sociaux qui s’appliquent à hauteur de 17.2 %. 

  • Résultat : fiscalité optimisée

 

Pourquoi cette méthode est intéressante ?

  • Adaptable : retraits ajustables à tout moment
  • Liquide : fonds disponibles sous quelques jours
  • Fiscalement douce : avantageuse après 8 ans
  • Transmission facilitée grâce à la fiscalité assurance-vie

Un expert en patrimoine à Toulouse saura modéliser cette stratégie selon votre situation fiscale, familiale et patrimoniale.

 

Comparatif rapide : SCPI vs rachats programmés

CritèreSCPIAssurance-vie (rachats)
Type de revenusLoyers (fonciers)Retraits (capital + plus-values)
FiscalitéIR + Prélèvements sociauxPFU ou IR (sur plus-values)
SouplesseMoyenneÉlevée
LiquiditéMoyenneHaute
ObjectifRente régulière, immédiateRente ajustable, transmission
TransmissionMoins optimiséeTrès avantageuse (hors succession)
RisqueImmobilier + gestionVariable selon supports choisis

 

Conclusion : deux stratégies, un seul objectif

Atteindre 2 000 € de revenus mensuels complémentaires, ce n’est pas réservé à une élite. Encore faut-il :

  • Un capital suffisant (400 000 € est une base raisonnable),
  • Une stratégie bien pensée,
  • Et surtout, une vision d’ensemble alignée avec vos projets.

Les SCPI et les rachats programmés ne sont pas opposés. Bien au contraire : ils se complètent parfaitement. L’un offre un revenu immédiat, l’autre une grande souplesse. L’un est immobilier, l’autre financier.

Besoin de calibrer précisément la meilleure combinaison pour vous ? Un gestionnaire de patrimoine à Toulouse, connaissant votre situation fiscale locale et vos objectifs patrimoniaux, vous apportera un conseil sur-mesure, loin des recettes toutes faites.

garonne patrimoine dirigeant fondateur Nicolas Combes

Nicolas Combes

Fondateur de Garonne Patrimoine

Nicolas a décidé de fonder une entreprise de gestion de patrimoine pour accompagner les particuliers dans la gestion et l’optimisation de leurs investissements.
L’expertise de Nicolas se base sur deux masters dont celui de l’Aurep, Master de référence en Gestion de Patrimoine. Fort d’une importante expérience internationale grâce à de nombreuses expatriations dans des cabinets prestigieux comme PricewaterhouseCoopers, Nicolas sait s’adapter à tous les profils.
Nicolas et son équipe seront ravis de vous accueillir dans leur bureau à Toulouse avec une magnifique vue sur les Pyrénées.

Articles similaires

Une question ? Vous avez besoin de conseils ou d'accompagnement pour vos futurs investissements sur l'agglomération toulousaine ?

L’investissement responsable est un sujet de plus en plus présent allant même jusqu’à faire évoluer la réglementation en gestion de patrimoine. Nous revenons aujourd’hui sur les stratégies d’investissements responsables possibles à Toulouse.

Avis de nos clients certifiés par Google

Votre satisfaction, notre plus belle carte de visite...