Faut-il encore investir dans une assurance-vie en 2025 ?

Longtemps considérée comme le placement préféré des Français, l’assurance-vie reste un pilier de la gestion de patrimoine. Pourtant, face au retour des taux d’intérêt élevés, à la montée en puissance des PER, et à la multiplication des placements alternatifs comme les SCPI ou les ETF, beaucoup d’épargnants s’interrogent : faut-il encore investir dans une assurance-vie en 2025 ?

La réponse est oui, mais pas n’importe comment. L’assurance-vie demeure un outil incontournable — à condition d’en comprendre les ressorts, les opportunités, et les ajustements nécessaires pour tirer profit du nouveau contexte économique.


1. L’assurance-vie : un pilier patrimonial toujours pertinent

L’assurance-vie n’est pas seulement un produit d’épargne : c’est un véritable couteau suisse du patrimoine. En 2025, elle reste la solution la plus souple pour investir, transmettre et diversifier son capital, avec une fiscalité stable et avantageuse.

Un cadre fiscal attractif

La fiscalité de l’assurance-vie est l’une des plus douces du paysage français. Après huit ans de détention, les gains bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule (9 200 € pour un couple).
Au-delà, l’imposition reste modérée grâce au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30 %, ou au barème progressif si celui-ci est plus avantageux.

Même après les réformes récentes, aucun autre produit d’épargne n’offre autant de souplesse fiscale sur le long terme. Et contrairement à certaines idées reçues, il est tout à fait possible de retirer de l’argent d’un contrat sans le “casser” : on parle de rachats partiels, totalement libres.

Une grande liberté de gestion

L’assurance-vie n’impose pas un type de support unique. Elle peut combiner :

  • des fonds en euros (garantis en capital) ;
  • des unités de compte (UC), investies sur les marchés financiers, l’immobilier ou les fonds thématiques.

L’épargnant peut choisir entre une gestion libre, où il pilote lui-même ses placements, ou une gestion pilotée confiée à un professionnel.
Cette flexibilité permet d’adapter le contrat à chaque profil : prudent, équilibré ou dynamique.

En d’autres termes, l’assurance-vie est aussi bien adaptée à un épargnant qui veut sécuriser son capital qu’à un investisseur qui souhaite dynamiser ses rendements.

Un outil de transmission unique

En matière de transmission, l’assurance-vie reste imbattable.
Les capitaux transmis ne font pas partie de la succession et bénéficient d’un cadre fiscal spécifique :

  • Jusqu’à 152 500 € d’exonération par bénéficiaire pour les versements avant 70 ans ;
  • 20 % d’imposition au-delà, puis 31,25 % au-dessus de 852 500 € ;
  • Pour les primes versées après 70 ans, seul le montant investi (hors gains) est réintégré dans la succession, avec un abattement global de 30 500 €.

En pratique, cela permet de transmettre plusieurs centaines de milliers d’euros sans droits de succession, tout en gardant la main sur le capital de son vivant.
C’est l’un des atouts majeurs de ce placement face aux autres solutions d’épargne.


2. Des rendements en hausse grâce au retour des taux

Si l’assurance-vie a parfois été critiquée ces dernières années, c’est principalement à cause de la faiblesse des rendements des fonds euros, tombés autour de 1 % entre 2016 et 2021.
Mais en 2025, le contexte a totalement changé : la remontée des taux d’intérêt a redonné de l’oxygène aux assureurs… et aux épargnants.

Le retour des fonds euros attractifs

Les fonds euros, cœur historique de l’assurance-vie, ont connu un retour spectaculaire.
Selon les premiers bilans de 2024, la moyenne des rendements se situe autour de 3 à 3,5 %, avec des pics à 4 % pour les meilleurs contrats en ligne.
Certaines compagnies ont même lancé des fonds euros boostés, combinant obligations d’État, crédit privé et immobilier d’entreprise, pour améliorer encore la performance.

En clair, le rendement net d’une assurance-vie redevient compétitif par rapport aux livrets bancaires, tout en offrant des avantages fiscaux.

L’essor des unités de compte et de la diversification

Mais la vraie transformation vient des unités de compte.
En 2025, elles représentent près de 45 % des encours en assurance-vie, preuve que les épargnants ont compris l’intérêt de diversifier.

Les UC permettent d’accéder à :

  • des SCPI européennes pour générer des revenus réguliers ;
  • des ETF (fonds indiciels) pour profiter de la croissance des marchés mondiaux ;
  • des fonds obligataires qui bénéficient du retour des rendements à 4 ou 5 %.

Cette diversification permet de viser des rendements globaux entre 4 et 6 % par an, selon le profil et la durée d’investissement.

Un placement redevenu compétitif

Dans un contexte où les taux d’épargne réglementée (Livret A, LDDS) stagnent autour de 3 %, l’assurance-vie reprend logiquement l’avantage.
D’autant qu’elle offre une vraie cohérence patrimoniale : horizon long terme, transmission facilitée, fiscalité avantageuse.
À condition de bien choisir son contrat et ses supports, l’assurance-vie 2025 est loin d’être dépassée — elle est même redevenue stratégique.


Conclusion : un outil incontournable, mais à piloter avec méthode

En 2025, l’assurance-vie reste plus que jamais un placement clé.
Le retour des taux d’intérêt a redonné vie aux fonds euros, tandis que la diversification en unités de compte permet d’aller chercher des rendements attractifs.

Elle conserve aussi ses avantages fiscaux et successoraux uniques, ce qui en fait un instrument à la fois souple, performant et transmissible.

Mais attention : le véritable enjeu n’est plus d’avoir “une” assurance-vie, mais de bien la structurer et la suivre dans le temps.
Un contrat bien piloté, avec une allocation intelligente et des supports adaptés, reste un levier puissant de création de valeur patrimoniale.

Pour aller plus loin, n’hésite pas à contacter un conseiller en gestion de patrimoine indépendant à Toulouse, capable d’analyser ton contrat actuel, d’en optimiser la performance, et de t’accompagner dans une gestion cohérente de ton patrimoine global.

 

garonne patrimoine dirigeant fondateur Nicolas Combes

Nicolas Combes

Fondateur de Garonne Patrimoine

Nicolas a décidé de fonder une entreprise de gestion de patrimoine à Toulouse pour accompagner les particuliers dans la gestion et l’optimisation de leurs investissements.

Son expertise repose sur deux masters, dont celui de l’AUREP, référence nationale en gestion de patrimoine. Fort d’une solide expérience internationale, acquise notamment au sein de cabinets prestigieux comme PricewaterhouseCoopers, Nicolas a également exercé dans la gestion de fortune, où il supervisait plusieurs centaines de millions d’euros d’encours.

Cette expérience lui permet aujourd’hui de proposer un accompagnement sur mesure, alliant rigueur institutionnelle et proximité humaine.

Nicolas et son équipe seront ravis de vous accueillir dans leurs bureaux à Toulouse, avec une magnifique vue sur les Pyrénées.

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