La retraite

 

Introduction

 

Le système de retraite français est souvent perçu comme complexe, parfois opaque. Il repose sur des mécanismes de répartition, des régimes multiples, des règles d’âge et de durée d’assurance qui évoluent au fil des réformes. À force d’empilements, difficile de s’y retrouver.

Pourtant, comprendre ce fonctionnement est loin d’être une affaire de techniciens. C’est une question concrète, qui concerne chacun d’entre nous. Savoir à quoi s’attendre, quand et comment, permet d’éviter les approximations et les mauvaises surprises.

À Toulouse, la diversité des parcours professionnels — salariés du privé, agents publics, professions indépendantes — rend les trajectoires encore plus hétérogènes. Et ce qui vaut pour un cadre d’Airbus ne s’applique pas forcément à un médecin libéral ou à un artisan.

Cet article propose un état des lieux clair du système actuel, des enjeux qu’il soulève, et des leviers qu’il est possible d’activer. L’idée n’est pas de promettre des solutions miracles, mais de poser les bases d’une réflexion utile, ancrée dans la réalité.

I. Le système de retraite français : un millefeuille encore trop flou ?

Parler de « système de retraite français » au singulier est presque une simplification abusive. En réalité, on a affaire à un empilement de régimes, chacun avec ses propres règles, ses propres logiques, et son jargon. Mais tous reposent sur un principe de base : la répartition.

Une logique de répartition, pas de capitalisation

Le cœur du système français, c’est que les actifs financent les pensions des retraités. Ce que vous cotisez aujourd’hui ne constitue pas votre propre épargne, mais sert à payer les pensions de ceux qui sont déjà à la retraite. Inversement, votre future pension dépendra des cotisations versées par les générations suivantes.

Contrairement à d’autres pays — comme les États-Unis ou le Royaume-Uni — le système français n’est pas fondé sur la capitalisation. Cela limite les risques liés aux marchés financiers, mais rend l’équilibre fragile face aux évolutions démographiques : plus l’espérance de vie augmente, plus il faut de cotisants pour financer les pensions.

Trois étages, trois logiques

Le système français se structure en trois niveaux :

  1. Le régime de base : obligatoire pour tous. Il varie selon le statut (salarié, fonctionnaire, indépendant…) mais vise une couverture minimale.
  2. Le régime complémentaire : lui aussi obligatoire, il vient compléter la pension de base. Pour les salariés du privé, c’est l’Agirc-Arrco ; pour les indépendants, un régime par points.
  3. L’épargne retraite supplémentaire : facultative, souvent encouragée fiscalement. C’est ici qu’on trouve les PER, contrats Madelin, Préfon…

Cette architecture à trois niveaux a été pensée pour éviter une dépendance excessive à un seul régime. Mais dans les faits, elle multiplie les interlocuteurs, les règles de calcul et les incertitudes.

Des règles mouvantes, une lisibilité réduite

La dernière réforme, entrée en vigueur progressivement à partir de 2023, a relevé l’âge légal de départ à 64 ans. D’autres paramètres ont aussi évolué : durée de cotisation pour le taux plein, dispositifs de carrières longues, minimum contributif… Résultat : beaucoup de Français ignorent encore à quel âge ils pourront partir, avec combien, et selon quelles modalités.

Le problème n’est pas seulement technique. Il touche à la confiance dans le système. Quand les règles changent régulièrement, il devient difficile d’anticiper. Et cette instabilité pousse de plus en plus d’actifs à chercher des compléments en dehors du système public.

Une réalité locale qui complique les projections

À Toulouse, la situation est d’autant plus contrastée que les profils professionnels sont très variés. Un ingénieur aéronautique, un chercheur au CNRS, un artisan ou un médecin n’ont ni les mêmes régimes, ni les mêmes perspectives de pension. Et pourtant, tous doivent composer avec le même flou global.

C’est dans ce contexte qu’un accompagnement individualisé prend tout son sens. Pas pour « faire mieux que le système », mais pour le comprendre, s’y adapter, et l’intégrer à une réflexion patrimoniale plus large.

II. Les régimes de retraite : un enchevêtrement de statuts

Le mot « régime » revient souvent lorsqu’on parle de retraite. Et pour cause : il n’y a pas un régime universel, mais une mosaïque de systèmes, chacun adapté à une catégorie professionnelle. Cette pluralité crée des disparités importantes dans les droits, les modes de calcul et les conditions de départ.

1. Le régime général : celui des salariés du privé

Géré par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV), le régime général couvre la majorité des actifs. Il repose sur un calcul en trimestres cotisés et un salaire moyen de référence (les 25 meilleures années, revalorisées).

Il est complété par le régime Agirc-Arrco, à points. Chaque euro cotisé donne droit à des points, transformés en pension au moment du départ. L’ensemble forme la retraite d’un salarié du privé.

À Toulouse, cela concerne une large part des actifs : personnel du tertiaire, salariés de l’aéronautique, employés du commerce, etc.

2. Les régimes des fonctionnaires : une mécanique à part

Pour les agents titulaires de la fonction publique — État, hospitaliers, territoriaux — la logique est différente. Le régime de base repose sur les six derniers mois de traitement indiciaire, pas sur une moyenne des salaires.

Il n’existe pas à proprement parler de régime complémentaire obligatoire (contrairement aux salariés du privé), mais une part de la retraite est prise en charge par la Retraite Additionnelle de la Fonction Publique (RAFP), alimentée par certaines primes.

Dans l’agglomération toulousaine, cette catégorie englobe enseignants, soignants, personnel administratif ou technique de la mairie et de la métropole.

3. Les indépendants : entre alignement et spécificités

Les artisans, commerçants et industriels sont rattachés à la Sécurité sociale des indépendants (SSI, ex-RSI). Leur retraite de base est aujourd’hui alignée sur celle des salariés (même âge légal, même durée d’assurance), mais leur régime complémentaire reste spécifique et fonctionne par points.

Les professions libérales (architectes, médecins, avocats, experts-comptables…) ont quant à elles chacune leur caisse : CNAVPL, CARMF, CIPAV, etc. Ces régimes conservent des règles spécifiques, souvent moins avantageuses que celles du régime général en termes de niveau de pension.

Toulouse, ville universitaire et technologique, compte de nombreux indépendants et libéraux : professions médicales, conseils, freelances, avocats, professions réglementées. Pour eux, les projections sont parfois plus difficiles à établir, car les revenus sont moins linéaires et les carrières moins uniformes.

4. Les régimes spéciaux : en voie d’extinction

Enfin, certains régimes dits « spéciaux » subsistent : SNCF, RATP, Banque de France, etc. Beaucoup ont été fermés aux nouveaux entrants, mais continuent à produire des pensions pour les générations concernées. Leur suppression progressive s’inscrit dans un processus d’harmonisation, même si les modalités d’extinction restent longues et politiquement sensibles.

Dans cette diversité de régimes, une chose reste constante : la complexité. Et cette complexité ne facilite ni la planification, ni la projection. La compréhension fine des spécificités de son propre régime est un prérequis indispensable à toute stratégie de départ anticipé ou de constitution d’un complément de revenu.

III. L’âge de départ et le taux plein : ce que ça change pour vous

Savoir quand on peut partir à la retraite, et dans quelles conditions, reste une question épineuse. L’âge légal, le nombre de trimestres requis, les décotes, les surcotes… le système accumule les règles et les exceptions. Et pour chaque statut, la réponse varie.

L’âge légal : un seuil, pas une garantie

Depuis la réforme de 2023, l’âge légal de départ est passé à 64 ans pour les personnes nées à partir de 1968. Pour les générations précédentes, une montée progressive s’applique (63 ans et 3 mois pour les personnes nées en 1965, par exemple).

Mais attention : atteindre l’âge légal ne signifie pas automatiquement obtenir une retraite à taux plein. Encore faut-il valider un certain nombre de trimestres cotisés.

Le taux plein : une affaire de durée

Pour partir avec une retraite sans décote (taux plein), il faut avoir cotisé entre 167 et 172 trimestres, selon l’année de naissance. En l’absence de cette durée, une décote est appliquée : 1,25 % par trimestre manquant.

Exemple concret :

Un cadre toulousain né en 1970, avec une carrière interrompue de quelques années pour création d’entreprise, atteint 64 ans avec seulement 164 trimestres validés. Il lui manque 8 trimestres. Sa pension sera réduite de 10 % s’il part malgré tout à l’âge légal. Il peut aussi choisir de travailler deux années supplémentaires pour compenser ce manque… et bénéficier, au passage, d’une surcote.

La surcote : une incitation discrète

Chaque trimestre cotisé au-delà de l’âge légal et de la durée d’assurance requise ouvre droit à une majoration de 1,25 %. C’est un levier peu utilisé mais efficace, notamment pour ceux qui n’ont pas besoin de liquider immédiatement leurs droits.

Dans les faits, les chefs d’entreprise ou professions libérales toulousaines y ont parfois recours, notamment lorsqu’ils peuvent continuer leur activité à moindre rythme.

Carrières longues, inégalités d’accès

Il existe des dispositifs pour un départ anticipé en cas de carrière longue : les personnes ayant commencé à travailler très tôt peuvent partir avant l’âge légal. Mais les critères sont stricts, les vérifications complexes, et les erreurs fréquentes.

En pratique, ce dispositif concerne surtout des profils ouvriers ou techniciens, souvent absents des centres urbains comme Toulouse. Les cadres, ayant commencé à cotiser plus tardivement, en sont souvent exclus.

Réalités concrètes : quand part-on vraiment à Toulouse ?

Les données locales montrent un écart important selon le secteur d’activité. À Toulouse :

  • Les agents territoriaux partent en moyenne à 62 ans.
  • Les cadres du privé prolongent souvent jusqu’à 65 ans.
  • Les indépendants (artisans, professions libérales) partent plus tard, souvent faute de revenus de remplacement suffisants.

Cela confirme un constat simple : l’âge de départ n’est pas qu’une question d’années, c’est aussi une question de trajectoire de vie, de contraintes économiques, de choix familiaux.

Autrement dit, la retraite ne se décrète pas. Elle s’organise, avec des marges de manœuvre qui varient selon les situations. D’où l’intérêt d’anticiper, et d’adosser ses décisions à une vision globale de son patrimoine.

IV. L’épargne retraite : les solutions pour compléter ses droits

Le système public ne suffit plus à garantir un niveau de pension équivalent à son dernier salaire. C’est un fait. La montée en charge des dispositifs facultatifs n’a rien d’un hasard. Elle répond à un besoin croissant : préserver son niveau de vie à la retraite.

À ce titre, l’épargne retraite est devenue un levier incontournable, notamment pour les professions à revenus instables ou élevés, très présentes à Toulouse.

Le PER : une tentative d’harmonisation

Depuis la loi PACTE de 2019, le Plan d’Épargne Retraite (PER) a remplacé une myriade d’anciens dispositifs : PERP, Madelin, Article 83, PERCO… Objectif : simplifier, unifier, rendre plus lisible. Sur le papier, l’intention est louable. Dans les faits, la diversité des règles subsiste.

Le PER se décline en trois compartiments :

  1. PER individuel (PERIN) : accessible à tous, alimenté par des versements volontaires.
  2. PER collectif (PERECO) : proposé par l’entreprise, souvent issu de l’intéressement ou de la participation.
  3. PER obligatoire (PERO) : mis en place pour certaines catégories de salariés, avec des versements imposés.

Chaque compartiment a ses règles propres de déblocage, de fiscalité et de sortie. Pas toujours intuitif.

Sortie en capital ou rente : des arbitrages à faire

À la retraite, l’épargne accumulée peut être perçue :

  • en capital, en une ou plusieurs fois,
  • en rente viagère,
  • ou en mixte.

Mais attention : les versements obligatoires, eux, ne peuvent donner lieu qu’à une rente. Le reste dépend du compartiment d’origine.

La question du choix entre capital et rente est centrale. Elle suppose une réflexion sur sa situation familiale, ses besoins futurs, sa fiscalité… et souvent, une projection difficile à faire seul.

Préfon : une option réservée aux agents publics

Le PER Préfon s’adresse aux agents ayant travaillé dans le public. C’est un contrat à points : chaque euro versé donne droit à un nombre de points, qui seront convertis en rente.

Ce système présente plusieurs avantages :

  • Il n’est pas corrélé aux marchés financiers.
  • Il est accessible dès 52 ans pour certains fonctionnaires.
  • Il présente peu de frais à la sortie (contrairement au PER classique, qui peut prélever jusqu’à 3 % sur chaque versement de rente).

En Occitanie, et à Toulouse en particulier, où le secteur public reste très représenté (enseignement, santé, collectivités), le Préfon reste un outil pertinent — encore trop peu mobilisé.

Pour les indépendants : entre PER et Madelin

Avant la réforme, les contrats Madelin étaient la norme pour les travailleurs non-salariés (TNS). Ils existent encore pour ceux qui les ont souscrits, mais ne peuvent plus être proposés depuis octobre 2020.

Le PER a repris le relais, avec des règles plus souples :

  • Plus d’obligation de versements réguliers.
  • Fiscalité de déduction identique, mais soumise à des plafonds ajustés selon le statut (plus élevés pour les TNS).
  • Sortie possible en capital, ce qui n’était pas autorisé avec le Madelin.

Ce changement offre plus de flexibilité, mais il suppose aussi une mise à jour de ses choix antérieurs. Beaucoup d’indépendants à Toulouse continuent à alimenter leur contrat Madelin sans savoir qu’un transfert vers un PER pourrait leur offrir davantage d’options.

Des cas de déblocage anticipé… mais limités

Le PER reste un produit « long terme ». Les fonds sont en principe bloqués jusqu’à la retraite. Il existe toutefois six cas de déblocage anticipé, dont :

  • L’invalidité,
  • Le décès du conjoint ou partenaire de PACS,
  • Le surendettement,
  • La fin des droits au chômage,
  • La liquidation judiciaire pour les non-salariés,
  • L’achat de la résidence principale (sauf compartiment obligatoire).

C’est une souplesse réelle, mais à manier avec précaution : tous les compartiments ne sont pas concernés, et les implications fiscales peuvent varier.

V. Anticiper sa retraite avec un cabinet en gestion de patrimoine à Toulouse

Préparer sa retraite, ce n’est pas seulement suivre des courbes de cotisations ou aligner des produits d’épargne. C’est une construction progressive, souvent invisible au début, mais qui engage des choix structurants. Le rôle d’un gestionnaire de patrimoine prend tout son sens dans cette perspective, surtout dans un contexte local marqué par des situations très hétérogènes.

Pourquoi anticiper ? Une question de cohérence, pas seulement d’optimisation

L’idée n’est pas de « gagner plus » à la retraite, mais de réduire l’écart entre ses besoins futurs et les revenus attendus. Ce delta, souvent sous-estimé, peut devenir un facteur de déséquilibre patrimonial, en particulier quand les charges fixes (logement, fiscalité, santé) restent élevées.

Anticiper, c’est surtout :

  • Poser un diagnostic global (droits acquis, régimes concernés, flux à venir),
  • Identifier les périodes de carence ou de fragilité (interruptions de carrière, revenus irréguliers),
  • Mettre en place des solutions cohérentes avec le reste du patrimoine (immobilier, placements, structure familiale).

À Toulouse, la diversité des profils professionnels (chercheurs, artisans, professions libérales, ingénieurs, fonctionnaires) implique des trajectoires patrimoniales très différentes. Aucune grille prête-à-l’emploi ne fonctionne. Il faut raisonner cas par cas.

Quelques exemples concrets de stratégies locales

Prenons quelques situations typiques :

  • Un chef d’entreprise toulousain souhaite vendre sa société à 62 ans. Le produit de la vente servira à alimenter un PER pour bénéficier de la déduction fiscale, mais aussi à générer des revenus locatifs (statut LMNP) pour compléter la retraite par capitalisation.
  • Un couple de cadres dans l’aéronautique, tous deux en CDI, prévoit de partir à la retraite à 64 ans. L’étude de leurs relevés Agirc-Arrco révèle une décote à éviter. Un rachat de trimestres est envisagé, couplé à une stratégie d’épargne mixte (assurance-vie + PER) pour lisser leur fiscalité à la retraite.
  • Un médecin libéral installé à Toulouse depuis 15 ans constate que ses droits à la retraite sont fortement inférieurs à ceux d’un salarié. Un audit met en évidence un manque de diversification : tout repose sur le Madelin. Un transfert vers un PER est proposé, avec une sortie en capital à horizon 10 ans.

Dans ces exemples, l’objectif n’est pas de « faire plus », mais de faire mieux avec ce qui existe déjà.

Fiscalité, transmission, arbitrages : une approche globale

La retraite est rarement une question isolée. Elle s’inscrit dans une logique plus large de projection patrimoniale :

  • Faut-il vendre sa résidence principale pour dégager du capital ?
  • Comment limiter la fiscalité des rentes ou du capital perçu ?
  • Que transmettre, quand, et sous quelle forme ?

À Toulouse, où les prix de l’immobilier ont fortement progressé, ces questions sont d’autant plus sensibles. Beaucoup de particuliers détiennent un patrimoine concentré sur la pierre, mais peu liquide. D’où la nécessité de penser en amont les équilibres à construire.

VI. Synthèse : qui touche quoi, quand, comment ?

La retraite en France n’est pas uniforme. Elle varie selon le statut professionnel, le type de régime, les règles de calcul et les solutions d’épargne disponibles. Voici un tableau récapitulatif clair, pensé pour comparer rapidement les éléments structurants :

StatutÂge légalDurée pour taux pleinOrganisme(s)Retraite complémentaireÉpargne retraite adaptée
Salarié du privé64 ans167 à 172 trimestresCNAV + Agirc-ArrcoOui (Agirc-Arrco à points)PER individuel, PERCO (collectif)
Fonctionnaire64 ans167 à 172 trimestresSRE (État), CNRACL (territorial/hospitalier)Non (mais RAFP pour les primes)PER Préfon, PER individuel
Indépendant (artisan, commerçant)64 ans167 à 172 trimestresSSI (ex-RSI)Oui (régime complémentaire à points)PER, ancien contrat Madelin
Profession libérale64 ans (variable)Variable selon la caisseCNAVPL (CIPAV, CARMF, etc.)Oui (selon la caisse)PER, contrat Madelin (anciens)

 

Quelques rappels utiles :

  • Le taux plein ne dépend pas que de l’âge, mais aussi du nombre de trimestres validés.
  • Les retraites complémentaires sont parfois obligatoires, parfois spécifiques à chaque caisse.
  • Le PER est devenu l’outil central d’épargne retraite, mais il n’a pas remplacé l’analyse individuelle nécessaire à son bon usage.
  • À Toulouse, l’environnement professionnel hétérogène impose des stratégies patrimoniales différenciées.

 

Conclusion

Préparer sa retraite, ce n’est pas remplir un formulaire à 60 ans. C’est prendre le temps de comprendre un système qui reste complexe, évolutif, souvent déséquilibré. Et surtout, c’est relier cette réflexion à l’ensemble de son parcours professionnel, patrimonial et familial.

À Toulouse, où les profils sont multiples et les trajectoires rarement linéaires, cette préparation mérite une attention particulière. Le système public pose un cadre, mais c’est la stratégie personnelle qui en détermine la portée.

Mieux vaut donc ne pas attendre l’échéance pour poser les bonnes questions.

 

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garonne patrimoine dirigeant fondateur Nicolas Combes

Nicolas Combes

Fondateur de Garonne Patrimoine

Nicolas a décidé de fonder une entreprise de gestion de patrimoine pour accompagner les particuliers dans la gestion et l’optimisation de leurs investissements.
L’expertise de Nicolas se base sur deux masters dont celui de l’Aurep, Master de référence en Gestion de Patrimoine. Fort d’une importante expérience internationale grâce à de nombreuses expatriations dans des cabinets prestigieux comme PricewaterhouseCoopers, Nicolas sait s’adapter à tous les profils.
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