Découvrez la nouvelle SCPI Eden, ainsi que les avantages d'y investir de son patrimoine afin de le dynamiser et le…
La fiscalité constitue un enjeu central pour les médecins exerçant en libéral. Entre la pression des cotisations sociales, l’impôt sur le revenu et les dépenses liées à l’activité, une gestion efficace est essentielle pour préserver vos revenus et développer un patrimoine à long terme. Cependant, de nombreux praticiens ne profitent pas pleinement des outils fiscaux à leur disposition, faute d’informations adaptées ou d’accompagnement professionnel.
Ce guide complet a pour objectif de vous présenter les deux régimes fiscaux principaux disponibles pour les médecins libéraux : le régime des Bénéfices Non Commerciaux (BNC) et la Société d’Exercice Libéral à Responsabilité Limitée (SELARL). Nous détaillerons leurs mécanismes, leurs avantages et inconvénients, ainsi que des exemples pratiques pour vous aider à faire un choix éclairé.
Le régime des Bénéfices Non Commerciaux (BNC) est souvent choisi par défaut pour les professions libérales, y compris les médecins. Il repose sur un principe simple : l’intégralité des revenus professionnels est soumise à l’impôt sur le revenu et aux cotisations sociales. Contrairement à une structure sociétaire, le praticien ne sépare pas ses revenus personnels de ceux de son activité.
Un médecin réalisant un chiffre d’affaires annuel de 150 000 € devra déclarer l’intégralité de ce montant comme bénéfice imposable, après déduction des charges professionnelles. Il sera donc soumis à l’impôt sur le revenu dans la tranche marginale correspondante, ainsi qu’aux cotisations sociales. Ce mécanisme peut entraîner une pression fiscale importante, limitant la capacité du praticien à réinvestir ses revenus ou à constituer une épargne de précaution.
La Société d’Exercice Libéral à Responsabilité Limitée (SELARL) est une structure juridique adaptée aux professions libérales. Elle permet de distinguer les revenus professionnels (rémunération) des bénéfices de la société. Cette séparation offre des opportunités significatives d’optimisation fiscale et de protection du patrimoine personnel.
Imaginons un médecin avec un chiffre d’affaires de 300 000 €. En SELARL, il pourrait se verser une rémunération nette correspondant à ses besoins personnels (par exemple, 100 000 €) et laisser le reste des bénéfices dans la société. Ces bénéfices seraient alors soumis à l’impôt sur les sociétés, à un taux de 15 % à 25 % selon les tranches, bien inférieur à la tranche marginale d’impôt sur le revenu. Cette stratégie permet d’économiser plusieurs dizaines de milliers d’euros par an.
Dans cette deuxième partie, nous allons examiner en profondeur les différences entre les régimes BNC et SELARL à travers des simulations concrètes et des stratégies spécifiques. L’objectif est de vous aider à identifier le régime le plus adapté à votre situation professionnelle et patrimoniale.
Considérons un médecin avec un revenu annuel brut de 300 000 €. Voici les implications fiscales et les opportunités d’optimisation dans chaque régime :
Critère | Régime BNC | SELARL |
---|---|---|
Revenu imposable | 300 000 € | Rémunération de 120 000 € + bénéfices non distribués |
Impôt sur le revenu | ~90 000 € (tranche marginale) | ~36 000 € (pour la rémunération uniquement) |
Impôt sur les bénéfices (IS) | – | 15 % sur les 100 000 € restants, soit 15 000 € |
Revenu net disponible | ~180 000 € | ~225 000 € |
Cette simulation montre que, grâce à la séparation des revenus, la SELARL permet une économie fiscale significative, avec un gain de trésorerie de 45 000 € par an. Ces fonds supplémentaires peuvent être réinvestis ou placés pour préparer la retraite.
Le principal avantage de la SELARL réside dans la flexibilité offerte pour structurer vos revenus. Voici quelques leviers à exploiter :
Un généraliste exerçant en centre-ville réalise un chiffre d’affaires annuel de 240 000 €. En optant pour la SELARL, il se verse une rémunération nette de 100 000 €, laissant 80 000 € dans la société. Ces bénéfices sont soumis à l’impôt sur les sociétés (15 % sur la première tranche de 42 500 €, puis 25 % au-delà). Cette approche lui permet d’économiser près de 20 000 € par an par rapport au régime BNC.
Une fois les économies fiscales réalisées, il est essentiel d’adopter une stratégie patrimoniale pour sécuriser et faire fructifier vos revenus. Voici quelques pistes :
Un spécialiste ayant des excédents annuels de trésorerie peut les investir dans une Société Civile Immobilière (SCI). Cette structure permet de bénéficier d’une fiscalité avantageuse, notamment si elle est imposée à l’impôt sur les sociétés (SCI IS). Les loyers perçus sont réinvestis pour rembourser l’emprunt ou financer d’autres projets, tout en constituant un patrimoine transmissible.
Enfin, pour tirer pleinement parti de ces stratégies, il est important d’éviter certaines erreurs courantes :
Bonnes pratiques : Faites appel à un expert-comptable spécialisé dans les professions libérales pour vous accompagner et réaliser des simulations fiscales régulières. Cela garantit une adaptation continue de votre stratégie aux évolutions législatives et à vos besoins professionnels.
La SELARL n’est pas seulement une structure juridique : c’est un outil stratégique permettant de maximiser les avantages fiscaux et de structurer efficacement votre activité professionnelle. Dans cette dernière partie, nous explorerons comment exploiter pleinement cette configuration pour atteindre vos objectifs financiers.
Un des principaux leviers d’optimisation avec une SELARL est la réduction des cotisations sociales. Voici quelques méthodes clés :
La SELARL permet de conserver les bénéfices dans la société, offrant une trésorerie excédentaire qui peut être réinvestie intelligemment :
Avec une SELARL, il est possible de mettre en place une stratégie patrimoniale orientée vers la préparation de votre retraite :
Une des grandes forces de la SELARL réside dans sa capacité à faciliter la transmission de patrimoine professionnel :
Imaginons un médecin propriétaire d’une SELARL valorisée à 500 000 €. Plutôt que de céder directement la société, il peut transmettre progressivement des parts à ses héritiers, bénéficiant des abattements fiscaux en vigueur. Cette approche permet de limiter les droits de succession tout en assurant une continuité professionnelle.
Malgré ses nombreux avantages, la SELARL peut présenter des risques si elle n’est pas gérée correctement. Voici les erreurs courantes à éviter :
Pour maximiser les avantages de la SELARL, il est crucial de :
Choisir entre BNC et SELARL est une décision qui dépend de vos objectifs personnels, professionnels et patrimoniaux. Si le BNC offre une simplicité administrative, la SELARL se distingue par sa capacité à optimiser la fiscalité, protéger le patrimoine et préparer l’avenir.
Pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé et élaborer une stratégie fiscale sur mesure, contactez un expert en gestion de patrimoine. Une analyse approfondie de votre situation permettra d’identifier les leviers d’optimisation les plus pertinents pour maximiser vos revenus et construire un patrimoine durable.
Découvrez la nouvelle SCPI Eden, ainsi que les avantages d'y investir de son patrimoine afin de le dynamiser et le…
Découvrez la nouvelle SCPI Eden, ainsi que les avantages d'y investir de son patrimoine afin de le dynamiser et le…
Découvrez la nouvelle SCPI Eden, ainsi que les avantages d'y investir de son patrimoine afin de le dynamiser et le…
Une question ? Vous avez besoin de conseils ou d'accompagnement pour vos futurs investissements sur l'agglomération toulousaine ?
L’investissement responsable est un sujet de plus en plus présent allant même jusqu’à faire évoluer la réglementation en gestion de patrimoine. Nous revenons aujourd’hui sur les stratégies d’investissements responsables possibles à Toulouse.
Votre satisfaction, notre plus belle carte de visite...